LA DECOUVERTE DE BORACAY.

Nous sommes en février 1997 et, pour notre premier voyage en Asie du Sud-Est, Fabrice nous a prévu un cadeau exceptionnel. Ce sont deux billets d'avion qui vont nous permettre de découvrir son île préférée. Au coeur de la mer tropicale des Philippines, nous sommes donc invités à faire connaissance avec: BORACAY.

Cette petite île paradisiaque s'étend sur  huit kilomètres de long et ne fait que 800 mètres en largeur moyenne. Bénéficiant d'un exceptionnel micro climat, elle vient de se révéler en quelques années, au tourisme international. Certes, l'électricité et l'eau chaude sont des denrhées encore rares, mais dans les cabanes bambous qui se multiplient en bordure des plages, les vacanciers sont tout de suite séduits par l'exotisme de lieux et de senteurs, qui ne peuvent que faire rêver.

Sous un soleil généreux, les eaux sont chaudes toute l'année. Tantôt vertes et tantôt bleues, elles nous rappelllent que les coraux de toutes les couleurs sont là, parfois à quelques dizaines de centimètres sous l'eau. Cette mer un peu irréelle est envahie par les bancs de poissons multicolores. Initialement construites pour la pêche, les petites barques, dotées de grandes voiles ou de petits moteurs sont aussi utilisées, désormais, pour la promenade des touristes. En bordure de la côte, les immenses cocotiers s'inclinent nonchalamment sur une longue plage recouverte d'un étonnant sable, blanc et très fin qui contitue aussi, une des curiosités de l'île.

La toute nouvelle piste d'aterrissage, très étroite, est coincée entre les cocotiers d'un côté et la mer de l'autre. Un petit chemin caillouteux permet d'accéder à un semblant d'aéroport bâti avec des bambous mal tressés. Les triporteurs à pédales nous attendent ici et nous permettent de regagner la côte où une surprise nous attend. Il faut en effet embarquer sur les frèles embarcations à balancier et traverser un bras de mer pour rejoindre l'île de Boracay. Là, des porteurs philippins, avec de l'eau à mi-cuisses, se saisissent des bagages et des passagers. Ils les déposent ensuite sur le sable sec, puis les conduisent à pieds, vers leurs palaces...des petites cabanes bambous dignes des meilleurs films de Tarzan.

Voilà ce que nous avons découvert, six années après que les premiers touristes, venus par la mer, aient mis leurs pieds sur Boracay.  Ces pionniers ont ainsi pu apprécier, des paysages enchanteurs, devant une population indigène ébahie, qui ne connaissait alors: ni l'eau potable, ni l'électricité.

(JCB le 14 mars 1997)    

Comments

[Mare-Hélène Bois]

Je suis tombée tout à fait par hazard sur votre blog car vous évoquiez l'oncle Deltéral Henri, l'oncle du Teich comme nous l'appelions affectueusement. Je suis une des deux jumelles qu'à eu son neuveu Robert, mon père. Votre père a bien connu notre grand oncle. Voilà.